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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 15:54

160 Eau de Parfum
   

Pour fêter ses 160 ans, Molinard donne naissance à une nouvelle eau de parfum. Bouquet sensuel et fleuri, à la fois classique et moderne, présenté dans son superbe flacon de gala noir intense, orné de CRYSTALLIZED ™ - Swarovski Elements.

Note de tête - Vert : Jacinthe, Feuille de Lierre

Note de coeur - Fleuri : Cyclamen, Ylang-Ylang

Note de fond  - Boisé : Cèdre, Santal, Mousses.

Pour l'achat d'un vaporisateur d'eau de parfum 100 ml, vous recevrez en cadeau un pendentif Molinard orné de

CRYSTALLIZED ™ - Swarovski Elements.

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 21:49

 

-  Historique de la Rose de Mai Centifolia

 

 

Elle apparaît à Grasse au début du 20ème siècle. Il existe deux sortes de roses, La Rose de Mai Centifolia et la Rose Damacena ou rose double (beaucoup plus grosse avec un parfum légèrement différent).

 

La rose fleurit de mai à la mi-juin environ. Tous les jours, entre 15 heures et 17 heures, ces fleurs très fragiles et très parfumées sont cueillies puis entreposées dans un endroit très frais pour être livrées aux industriels le lendemain matin.

 

Une bonne cueilleuse arrive à récolter 8 kilogrammes de roses par heure. Pour obtenir un kilogramme de roses, il faut cueillir 350 roses. Enfin, un kilogramme de concrète s’obtient avec 400 kilogrammes de roses.

 

Pour la production de ces fleurs si convoitées en parfumerie, il est important de rappeler les trois éléments indispensables à la qualité de celle-ci.

 

-  Le microclimat : les champs se localisent à mi-chemin entre mer et montagne et bénéficient d’une douceur exceptionnelle. 

-  Le terrain argilo-calcaire : qui pourvoie le sol (non lessivable) d’une réserve d’oligo-éléments indispensables à la qualité des fleurs et des essences. 

-  Les greffages avec sélection des plants. 

-  S’ajoute également un rayonnement du soleil important, nécessaire au développement des plantes. 
 

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 21:43

 

-  Historique du Jasmin

Le jasmin, originaire de l’Inde septentrionale " Jasmin Officinal " a été introduit dans le Sud par les Maures et les navigateurs espagnols. Il arrive à Grasse au 17ème siècle. Ce jasmin de qualité sauvage, résistant au gel, est utilisé comme porte greffe du jasmin " Grandiflorum " qui, originaire du Népal, arrive à Grasse en 1630. 
Cette fleur très recherchée entre aujourd’hui dans la composition de grands parfums tels que les créations de Chanel, Patou ou encore Guerlain.

 

Au 17ème siècle, Grasse et ses proches environs comptaient 15 hectares de jardins. La communauté des " Maîtres Gantiers Parfumeurs " avait le monopole du début de récolte car ils utilisaient ces fleurs pour leur production. Plus tard, l’industrie de la parfumerie adoptera la même méthode. 
En 1860, la ville se lance dans de grands travaux d’aménagement consistant en la création d’un canal " de la Siagne " permettant l’irrigation des champs. L’industrie de la parfumerie pouvant développer son activité demandera des quantités de plus en plus importantes de fleurs. 
Le canal contribuera au développement des plantations.

 

Les récoltes : 

-  En 1900 : 200 tonnes de jasmin

-  En 1905 : 600 tonnes de fleurs

-  En 1930 : l’apothéose avec 1.800 tonnes de jasmin

 

A l’heure actuelle, les producteurs arrivent encore à cueillir 27 tonnes de fleurs. Les domaines se répartissent dans le pays grassois.

 

Le début de la récolte se fait à partir de la mi-juillet et dure pendant 90 jours environs. La cueillette du jasmin est sûrement plus fastidieuse. Tous les jours, les cueilleuses se retrouvent à l’aube dans les champs et dès 5 heures du matin commencent à cueillir ces délicates fleurs au parfum envoûtant. Ce travail qui consiste à détacher la fleur très fragile de la plante se poursuit jusqu’à 13 heures environ. Il est en effet important de cueillir le jasmin tôt le matin car la chaleur laisse diffuser l’essence de cette fleur qui, moins concentrée donnera un mauvais rendement.

 

Pour obtenir un kilogramme de fleurs, il faut compter 8.000 à 10.000 fleurs. Un kilogramme de concrète s’obtient avec 400 kilogrammes de fleurs fraîches de jasmin. 
Une cueilleuse très agile peut durant une matinée de travail cueillir 3 à 5 kilogrammes de fleurs.

 

 

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 21:35

Au Domaine de Manon, la récolte se poursuit jusqu'en octobre, à la main, comme autrefois. : Photo Philippe Bertini

Plante a parfum entamée en juillet, la récolte de la fleur dont l'espèce est spécifique à Grasse s'achève le mois prochain. Des cours inchangés la rendent peu rentable.

Dans les plus grands parfums, du 5 de Chanel à Joy de Patou, dans les jus d'Hermès ou Guerlain, c'est la note du jasmin spécifique à Grasse, le Jasmin gradiflorum, qu'ont choisi les plus grands nez.

« C'est une petite production intimiste d'exception, pour des parfums d'exception, pas pour des bougies ou des savons », précise Carole Biancalana. La productrice du Domaine de Manon, la plus grande exploitation de la commune, qui se place derrière Mul, de Pégomas,parle d'expérience : elle a grandi dans le jasmin. Depuis l'arrivée de ses ancêtres de Perugia en 1920, sa famille produit des plantes à parfum à Plascassier. Comme, autrefois, tant de producteurs du pays grassoisLa récolte se présente bien cette année, « mais les paysans n'aiment pas en en parler, tant qu'elle n'est pas finie... » Dans les rangs de fleurs blanches, à l'abri du soleil sous sa capeline, la jeune femme remplit son panier depuis le matin, 6 heures.

Il fait chaud, à ramasser les fleurs blanches aussi longtemps. À ses côtés s'activent aussi son père Hubert, et les cueilleuses fidèles du Domaine.

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 22:52
Cette technique permet de traiter des fleurs qui ne supportent pas la chaleur. 
 

Les graisses absorbent les odeurs. Autrefois, on étalait la graisse sur des plats en céramique et depuis le début du 19°ème siècle, on étale la graisse sur les deux faces en verre d'un châssis en bois inventé par un grassois M.Théas.

On étale une couche de graisse sur une plaque de verre. On raye la graisse avec un peigne en bois.

On piquait délicatement la fleur de jasmin dans la graisse. On triait les fleurs et on jetait les fleurs écrasées, vieilles, humides ainsi que le feuillage car cela aurait pu faire moisir la graisse. On laissait la graisse absorber l'odeur des fleurs pendant trois mois.

Tous les jours, on retournait les châssis, on tapotait dessus pour faire tomber les fleurs et on les remplaçait. Ainsi 1 kilo de graisse pouvait absorber 3 kilos de fleurs. Lorsque la graisse ne pouvait plus absorber le parfum on enlevait la graisse avec une cuillère plate en bois. 
 

 

La graisse parfumée était introduite dans une batteuse avec de l'alcool. Le parfum ainsi agité quittait la graisse et allait dans l'alcool. On filtrait, et on obtenait de " l'absolu".

Cette technique a été abandonnée en 1930 car il fallait une importante main-d'oeuvre (en 1930 il fallait embaucher 200 personnes en plus lorsque c'était la saison du jasmin) et un grand nombre de châssis (80 000 dans les usines Chiris). De plus la graisse était difficile à manipuler, elle fondait dès qu'il faisait trop chaud. Aujourd'hui, une seule usine "Robertet" pratique encore l'enfleurage pour certains parfums de luxe.


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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 22:09

Depuis 2006, les parfumeurs doivent ainsi mentionner sur les étiquettes la présence de produits allergènes et les fabricants doivent détailler la composition des essences. Ces impératifs n’effraient pourtant pas la maison Chanel. « Il existe dans les parfums cet aspect industriel dramatique. Mais nous n’appartenons pas à ce registre. Nos méthodes restent artisanales », se défend-on au siège. Les jus estampillés Chanel suivent, en effet, un parcours quelque peu différent. Après la récolte, les fleurs fraîchement cueillies sont directement acheminées vers l’usine d’extraction, implantée à l’autre bout du champ des Mul.

Cette proximité permet de préserver le pouvoir olfactif de la fleur sans en altérer la teneur. Les roses sont alors minutieusement pesées avant d’être traitées dans d’immenses cuves d’extraction (2 500 litres). Elles infusent dans un bain d’hexane, un solvant volatile, pendant six heures. Place ensuite au mystérieux labeur des alambics. De ces petits appareils utilisés pour la distillation se dégage le suc des fleurs qui se transforme en« concrète » puis en « absolue ». Il faut une tonne de fleurs pour obtenir 1,5 kilo de ce précieux nectar. Le prix : 6 870 euros les 1 000 grammes. Sachant que 50 tonnes de roses seront traitées dans l’année.

Pour garantir la qualité de fabrication, les matières premières sont testées par échantillon au sein du laboratoire de Jacques Polge, situé au siège, à Neuilly. Dans ce lieu hautement surveillé, le « nez » Chanel, auteur de grands succès comme Coco, Egoïste, ou Allure officie depuis près de trente ans et perpétue la formule du bouquet absolu. Sur son bureau, des papiers griffonnés de formules, des notes d’observation et un amoncellement de mystérieux flacons.

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Une fois le parfum mis en bouteille vient l’étape du baudruchage : un geste qui consiste à fermer hermétiquement chaque flacon d’une fine pellicule entourée ensuite d’un fil cacheté de cire (Crédit : DR)

Autour de lui, une équipe de spécialistes examine les matières premières provenant de plantations contrôlées, originaires des quatre coins du monde. Chacune entre dans la composition du N°5. A la rose et au jasmin de Grasse, s’ajoutent le santal de Mysore, le vétiver bourbon de La Réunion, l’Ylang-Ylang des Comores. « Rien ne doit entraver l’intégrité d’un produit qui reproduit la fragrance originale. J’examine donc tous les ingrédients au moyen de contrôles analytiques et olfactifs sophistiqués », explique le « nez », reniflant entre deux phrases, quelques mouillettes de ses nouvelles créations.

Puis, avec son autorisation, les bidons rejoignent l’usine de production des parfums Chanel, à Compiègne. Dans ce berceau de haute technologie, le mélange des matières premières et la mise en alcool des concentrés sont l’objet de soins attentifs de techniciens. Suivront enfin les opérations de conditionnement, comme le baudruchage, geste ultime réservé à l’extrait de N°5. Pour cette dernière manipulation, l’ouvrière dépose sur le col du flacon une fine membrane maintenue par deux rangs de coton perlé noir afin d’assurer une étanchéité absolue. La pose d’un cachet de cire pour garantir l’inviolabilité du flacon clôt le processus de fabrication. Direction maintenant les rayons des parfumeurs.

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 22:01

Ce savoir-faire se transmet de génération en génération pour ces femmes originaires de Calabre ou du Maroc et venues trouver à Grasse un complément de revenu. Inlassablement, elles déposent, dans leur sac en toile de jute, 5 à 7 kilos de roses à l’heure, soit quatre tonnes de pétales par jour. La récolte est réservée à Chanel, qui a signé un contrat d’exclusivité de production avec les Mul en 1986, et ce, pour une période de dix ans renouvelables. « C’était la seule solution pour préserver la culture de ces fleurs emblématiques à Grasse. Aujourd’hui, il est beaucoup moins coûteux de s’approvisionner en Turquie ou en Bulgarie », explique Jacques Polge, le créateur des parfums Chanel. Car, derrière ce tableau champêtre, digne d’une peinture de Millet, se dissimule une réalité moins onirique : la très compétitive industrie du parfum.

« La rose dont la seule fleur de qualité se trouve encore à Grasse est devenue un produit cher compte tenu du coût de la main-d’œuvre. Les grandes productions se sont installées en Egypte, en Inde, en Chine ou en Ukraine où sont garantis, au détriment de la qualité, un faible coût des matières premières et de la main-d’œuvre », poursuit-il. Autre problème : la raréfaction des matières premières. Chaque année, plus de 400 parfums se créent sur la planète, certaines fleurs sont aujourd’hui en passe de disparaître. Du coup, les parfumeurs optent de plus en plus pour des produits de synthèse dérivés du pétrole. Ils font ainsi appel aux scientifiques pour copier les senteurs, qui sont ensuite élaborées par une poignée de multinationales comme Quest, IFF, ou Givaudan. Ces dernières tiennent les marques par des contrats de fourniture à long terme. Ce marché à forte concurrence est estimé à plus de 4 milliards d’euros. La qualité n’est cependant pas toujours au rendez-vous. L’ONG Greenpeace souligne ainsi les risques d’allergies et de cancers. Devant ces menaces, les autorités européennes ont arrêté des réglementations drastiques.

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22 juin 2009 1 22 /06 /juin /2009 21:52
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La cueillette de la rose de mai : les mains expertes des cueilleuses détachent les fleurs de leur tige (Crédit : DR)

Pour dormir, Marilyn Monroe ne portait « que quelques gouttes de N°5 » tandis que les plus grandes stars de cinéma, de Carole Bouquet à Nicole Kidman en passant par Catherine Deneuve, en ont été l’égérie. En créant la formule de ce jus presque centenaire, le parfumeur Ernest Beaux a ouvert la voie d’un succès planétaire : celui d’un parfum, le plus vendu au monde. Sur ses terres, à Pégomas, coiffé d’un béret écossais, Joseph Mul scrute le ciel. L’agriculteur perpétue une tradition familiale qui remonte à Napoléon.

Il cultive la « centifolia » : la fameuse rose aux cent feuilles. Cette fleur assure la renommée de Grasse dans la parfumerie et constitue l’une des composantes du N°5 de Chanel. La famille Mul, productrice de fleurs depuis cinq générations, exploite 50 000 pieds de ces rosiers sans épines qui fleurissent l’espace de trois semaines au cours du printemps.

En ce matin de mai, la douceur climatique du Midi est au rendez-vous. Et depuis l’aube, dans ces champs à perte de vue, une vingtaine de cueilleuses courbées s’activent. Parées de blouses multicolores, elles travaillent, les traits marqués de fatigue, telles des abeilles qui butinent autour de petites fleurs rondes, encore perlées de rosée. Leurs mains expertes partent à l’assaut des boutons à peine éclos qu’elles détachent méticuleusement : « Il faut prendre la rose dans le creux de la main comme un pompon. Puis, casser la tige d’un coup sec. Vite, avant que les rayons du soleil ne chauffent les pétales leur faisant perdre leur odeur », explique Joseph Mul, que l’on surnomme « Jojo » au village.

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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 18:51

Le jasmin est une fleur blanche du genre des dicotylédones à feuilles lancéolées, très odorante, parfois entêtante. 
A Grasse, une fête florale a été créée pour fêter la fleur,… mais laquelle ? la rose, ou le jasmin ? On a longuement hésité. Le jasmin étant la fleur spécifiquement grassoise, on eut l'idée de créer une fête du jasmin qui, s’est "provençalisée" en Jasminade. 
La fleur du jasmin est trop fragile pour être coupée à l’avance et attendre le soir du défilé sur les chars. L'idée est venue de se servir d'eau de fleur de jasmin qui est pulsée sur le public par un véhicule des pompiers. La première fête du jasmin, à Grasse, a vu le jour en août 1946. Depuis son début jusqu'à nos jours, la fête du jasmin a évolué, tout en gardant son caractère provençal et traditionnel. Le corso se compose d'une dizaine de chars décorés de motifs floraux avec, à leur bord, des jeunes filles qui jettent sur le public des fleurs multicolores. De nombreux groupes folkloriques et fanfares participent à ces réjouissances, groupes venus de France et de l'étranger. Ces formations, donnent à la fête du jasmin un caractère qui maintient son aspect populaire, pour le plus grand plaisir des grassois, mais également des touristes nombreux dans la région en cette saison. Traditionnellement la bataille de fleur, l’élection de la reine du Jasmin et la journée provençale ont lieu le premier week-end d'Août. 

 
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21 juin 2009 7 21 /06 /juin /2009 18:43

Inutile de décrire la reine des fleurs, ses variétés sont des plus nombreuses. Au mois de Mai chaque année une manifestation d'importance lui est réservée : 
L’exposition internationale de la rose ou Grasse expo-rose. Avec plus de 30.000 roses sélectionnées, Grasse, Capitale des parfums, organise chaque année au mois de mai, une manifestation grandiose en l’honneur de la reine des fleurs. Ce n'est pas un hasard si cette Fête se déroule en mai.
En effet, la rose de mai ou " centifolia " très utilisée en parfumerie est récoltée en mai. La villa-musée Fragonard, présente à l’occasion une exposition rehaussée par des concerts, conférences, le thème de la reine des fleurs et fleur des reines. La première édition s’est déroulée en 1971, dans les jardins et les salons de la Villa Fragonard, ce musée consacré au peintre de la cour de Louis XV. Des bouquets artistement composés de fleurs multicolores enchantent notre vue et notre odorat. Un jury délibère avant l’ouverture pour choisir la plus belle rose. Plus de 15 000 visiteurs visitent Expo Rose chaque année. Toute la ville vibre à l’unisson de la manifestation. La rose a pour notre ville une signification particulière. Il y a plus de 200 ans la mode était à parfumer les gants de peau avec de l’essence de rose, c’était les balbutiements d'une industrie aujourd'hui développée dans le monde entier qui a permis la renommée internationale de Grasse.


 
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